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Être plagié par le journal « Le Monde » pourrait être un honneur. Mais, là, les bornes sont dépassées ! Et quand les bornes sont dépassées, il n’y a plus de limites ! Dans son supplément « L’époque » du 16 février, le quotidien publie une étude sur la connerie qui reproduit nos recherches sur le sujet, mais apportent, néanmoins, quelques précisions.

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La connerie, c’est comme quand t’as de la salade entre les dents : tant que tu fermes ta gueule, ça se voit pas !

Nos recherches sur la connerie nous avaient conduits à étudier les traités pointus d’éminents spécialistes, de psychologues connus ou reconnus, d’historiens, voire d’anthropologues. Le journal du soir, Le Monde, reprend nos études – à moins que ses journalistes n’aient lu les mêmes livres et que nous soyons allés aux mêmes sources – pour tenter des conclusions qui font progresser nos connaissances en conologie.
Ainsi, la longue interview exclusive du psychologue Jean-François Marmion – rien à voir avec nos Marmion à nous – coordonnateur de l’édition de l’Histoire universelle de la connerie, nous apprend combien cette connerie n’est « pas plus vaillante qu’au temps des jeux du cirque, de la chasse aux sorcières, ou des huit guerres civiles de religion qui ont saccagé la France de la Renaissance pendant quarante ans. » Il faut le reconnaître, les guéguerres de religion ont beaucoup enrichi la connerie humaine ! Et notre psy d’ajouter : « La différence massue, c’est que les technologies d’aujourd’hui lui procurent des bottes de sept lieues pour courir jouer instantanément de son gros pipeau à travers la planète. »
Mais de quand peut-on dater la naissance de la connerie ?
Les historiens conologues s’accordent à penser que le néolithique est un candidat intéressant. C’est la sédentarisation, des chasseurs-cueilleurs, qui développent les premières inégalités conduisant à la violence. Cela veut-il dire que les violences et la connerie pourraient disparaître avec la fin des injustices ? Pas sur ! Et puis, ce n’est peut-être pas franchement le chemin choisi par l’humanité !
Mais quels sont les traits universels de la connerie, s’interrogent nos curieux journalistes ?
La démesure dans l’appréciation de soi ; penser que l’on pourrait être sélectionneur de l’équipe de France à la place de Deschamps ou Président de la République à la place de Macron… ou vidéaste à la place du vidéaste ! Toutefois, il convient de bien distinguer l’imbécile qui ne sait pas, du sot qui est ébloui par ce qu’il croit savoir, et, enfin, du con qui « juge sans savoir et surtout sans se soucier de savoir ! »
Et nos chercheurs de se poser la question essentielle : « la culture et la connaissance sont-elles des remparts à la connerie ? » Que nenni est la seule réponse logique ! Car, si connaissance et culture étaient des remparts à la connerie, il suffirait de faire l’ENA ou Polytechnique pour être immunisé. Or, « le con est insensé, pas ignorant ! » Et il se développe dans tous les milieux avec une rapidité foudroyante.
Et nos journalistes de remarquer, que, si 30 000 espèces au monde sont menacées de disparition, ce n’est vraiment pas le cas de la famille des cons, des connards, des connasses – la connasse existe bel et bien – qui prolifèrent avec une stupéfiante vivacité. Les réseaux sociaux ont permis de débusquer des spécimens qui, autrefois, seraient restés bien cachés dans la foule, n’attirant l’attention sur eux que de quelques voisins malchanceux.
Alors, combien y a-t-il de cons sur terre ? Aux dernières estimations, presque huit milliards ! Ben, oui ! comme on est toujours le con d’un autre, ce chiffre correspond exactement à la population mondiale. Pas un seul n’en réchappera !
Ite missa est !